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Prévention santé au travail : les troubles musculo-squelettiques

Publié le jeudi 20 décembre 2018 par Terriscope

Les troubles musculo-squelettiques (TMS) résultent d'un déséquilibre entre les capacités du corps et les sollicitations et contraintes auxquelles il est exposé. Ces pathologies peuvent avoir de lourdes conséquences sur la santé des agents et le fonctionnement des équipes. A ne pas prendre à la légère.

visuel Prévention santé au travail : les troubles musculo-squelettiques
©steeve janvier - stock.adobe.com

En France, les troubles musculo-squelettiques (TMS) constituent la première maladie professionnelle reconnue. Derrière ces trois lettres se cache un large éventail de pathologies touchant les muscles, les tendons, les nerfs, les articulations et les os, qui ont toutes en commun d’être souvent liées à l’organisation et à l’environnement de travail, même si elles peuvent aussi être provoquées par des activités de loisirs.

L’origine des TMS est multifactorielle. On retrouve souvent une cause biomécanique (gestes répétitifs, travail statique, efforts excessifs…) et des facteurs individuels de risques mais les facteurs psychosociaux (pression du temps, manque de contrôle sur son travail ou de soutien…) et organisationnels (travail monotone, temps de récupération insuffisant…) jouent également un rôle dans leur apparition.

Facteurs psychosociaux, individuels…

Il appartient à l’agent d’essayer de repérer le geste ou la situation qui provoque la douleur ou l’inconfort afin de privilégier une autre position. En consultant son médecin traitant, il peut éventuellement, avec l’aide d’un kinésithérapeute, corriger sa posture et pratiquer des exercices spécifiques pour renforcer la zone douloureuse.

Côté collectivité, la prévention des TMS doit s’inscrire dans une politique globale de maîtrise des risques professionnels. Comme tout employeur, elle a l'obligation de connaître les risques encourus par les agents dans le cadre de leur travail et de prendre les mesures appropriées afin de les prévenir.

Prévention et traitement

Au niveau de la collectivité, les actions à envisager sont d’ordre technique (aménagement des postes de travail, outils d’aide à la manutention…), organisationnel (alternance des tâches, solidarité entre équipes…) et humain (parcours professionnels, transmission des savoirs…). Une stratégie de « petites touches », en agissant sur plusieurs dimensions, peut donner des effets rapides. Ces actions doivent être menées en lien avec une analyse des pratiques de travail. L’agent peut aussi agir de son côté, avec une bonne hygiène de vie notamment.

Les différents acteurs (direction, agents, CHSCT, délégués du personnel, médecin du travail) sont à impliquer dans le processus d'analyse et dans les actions correctives à mettre en place. Tout comme les organismes complémentaires santé. Certains proposent un appui méthodologique aux collectivités en phase de diagnostic et les aident à mettre en place des programmes de prévention afin de réduire durablement les risques de TMS.