En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et offres adaptés. En savoir plus.

Fonctionnaires : l'effort de baisse pèsera quasi-exclusivement sur les collectivités

Publié le jeudi 18 juillet 2019 , www.lagazettedescommunes.com

"Seulement" 15.000 suppressions de postes pour l'Etat d'ici à 2022. Le gouvernement abandonne son objectif de 120 000 postes en moins. La baisse des effectifs reposera donc quasi-exclusivement sur les collectivités locales avec plus de 70 000 suppressions.

visuel Fonctionnaires : l'effort de baisse pèsera quasi-exclusivement sur les collectivités

Emmanuel Macron traîne comme un boulet aux pieds sa promesse de suppression de 120 000 postes de fonctionnaires (50 000 dans la fonction publique d’Etat et 70 000 dans la fonction publique territoriale) sur le quinquennat. Selon une information des Echos, le gouvernement aurait abandonné son objectif pour une diminution de 15 000 postes uniquement pour l’Etat. L’objectif reste néanmoins inchangé pour les collectivités locales.

Ce renoncement n’est qu’une demi surprise puisqu’à la fin du mois d’avril, après six mois de revendications des gilets jaunes, le président de la République avait ouvert la porte à l’abandon du seuil de 120 000 fonctionnaires. « Au vu de cette sortie du grand débat, il faut être réaliste » et « voir si c’est tenable », avait expliqué le chef de l’Etat lors de sa conférence de presse.

Les demandes de services publics de proximité et le mouvement des gilets jaunes auront eu raison de la promesse d’Emmanuel Macron. Il faut dire que la baisse n’avait atteint que 6 000 postes en deux ans !

Pas de changement pour les collectivités locales

Pour les collectivités, pas d’éclaircie en vue. L’exécutif  maintiendrait l’objectif assigné de 70 000 suppressions d’ici 2022. Le succès des contrats Etat-collectivités ainsi que le retour des marges de manœuvre des communes, EPCI, départements et régions, selon le dernier rapport de la Cour des comptes, auraient fini par convaincre le gouvernement. Pour 2020, Bercy n’a pas encore fait connaître ce qu’il visait, mais l’effort devrait donc rester limité.