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Communauté urbaine d'Arras : une collectivité dynamique

Publié le jeudi 6 juin 2019 , www.lagazettedescommunes.com

La Communauté urbaine d'Arras (Pas-de-Calais) regroupe environ 108 000 habitants répartis au sein des 46 communes qui la composent. Depuis une dizaine d'années, l'intercommunalité travaille à son dynamisme pour ses habitants, ses agents (environ 350 personnes) et les entreprises, afin de faire de ce territoire une collectivité attractive.

visuel Communauté urbaine d'Arras : une collectivité dynamique
@Arras

Sur quoi repose le dynamisme de la Communauté urbaine d’Arras ?

Thierry Le Bot, Directeur général des services : La Communauté urbaine d’Arras (CUA) est née du District en 1999. Après une dizaine d’années de mise en place institutionnelle, trois de nos compétences sont devenues des priorités depuis 2010. Elles sont indispensables au dynamisme du territoire : le développement économique, le logement et les mobilités au sens large. En termes de développement économique, nous sommes identifiés comme étant un territoire efficace pour l’implantation des entreprises auxquelles nous proposons une politique d’accueil dynamique et la défense du tissu économique local. Ces trois dernières années, une base logistique de la chaîne de vêtements Orchestra, le Laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies (LFB) ou encore La maroquinerie d’Arras ont choisi le Grand Arras. Notre territoire et l’action de nos équipes les ont convaincus de s’installer chez nous. Nous veillons à ce que l’arrivée d’entreprises sur notre territoire concorde avec la création d’emplois pour nos habitants. Et lorsqu’une entreprise est en difficulté, elle sait qu’elle va trouver une écoute auprès de nos équipes pour parvenir à trouver une solution. Le dynamisme du territoire vit au travers des agents qui le composent. C’est d’ailleurs intéressant et motivant pour eux de travailler avec sein d’une collectivité qui va de l’avant.
Emmanuelle Lapouille-Flajolet, Vice-présidente en charges des Ressources humaines à la CUA : Le dynamisme de la CUA s’explique aussi par le travail conséquent qui a été mené concernant la mobilité. Nous nous sommes battus pour préserver nos dessertes TGV et nous avons un axe autoroutier important à proximité. Et nous avons cette même volonté pour notre politique logement, tout comme pour disposer de foncier disponible. Nous sommes un territoire offrant des atouts non négligeables aux entreprises.

Thierry Le Bot_2

Comment faites-vous vivre ces piliers ?

Emmanuelle Lapouille-Flajolet : Les enjeux liés à ces trois piliers sont de plusieurs ordres. Nous en avons identifié trois. Tout d’abord la transition numérique. Ainsi la CUA a investi à hauteur de 274 056 euros pour le déploiement et le raccordement de 7 212 logements dans 22 communes. Nous nous sommes par ailleurs appropriés un outil, l’Analyse des besoins socio-économiques (ABSE) qui nous donne une feuille de route pour développer de manière harmonieuse nos trois piliers. Enfin, nous avons signé un Contrat de transition écologique.
Thierry Le Bot : Nous avons commencé à utiliser l’ABSE il y a deux ans. Nous sommes partis d’une feuille blanche pour analyser les besoins. Cela nous permet d’avoir une vision partagée, une démarche globale de base pour l’élaboration des politiques portées par la CUA. Le Contrat de transition écologique (CTE) impacte également la manière dont nous déclinons nos piliers. Nous avons été les premiers à le signer en France, en octobre dernier, sous l’impulsion de notre président. Il vise à concrétiser localement, les engagements pris par la France dans le cadre de la COP 21.
Le CTE, l’analyse des BSE et la feuille de route du numérique sont nos trois démarches supports issues de réflexions qui existaient déjà dans le domaine de l’environnement mais qui n’étaient jusqu’à présent pas partagées. Nous avons aussi utilisé le Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUI) comme ferment pour construire nos démarches. Ce travail partagé et intégré est nouveau et fédérateur.

Emmanuelle Lapouille

Cette politique « dynamique » a-t-elle un impact sur le recrutement des agents de la collectivité ?

Emilie Renau, Directrice des ressources humaines : Au-delà des compétences, nous apportons une attention particulière au savoir-être. Dans nos services, nous avons mené une réflexion sur le bien-être au travail. Nous sommes vigilants à la capacité des agents à s’intégrer. Nos agents sont présents depuis de nombreuses années au sein de l’intercommunalité et cette proximité entre les équipes est importante et se transmet. La taille de notre intercommunalité permet cette proximité.
Nos élus ont également une capacité à fédérer, ils sont impliqués dans les politiques de la CUA. L’extension du territoire ne s’est jamais faite à marche forcée, ce qui a permis l’existence, dès l’origine de l’intercommunalité, d’un climat de confiance et une réelle appropriation du territoire.
Emmanuelle Lapouille-Flajolet : Si les élus se sont appropriés et s’approprient le territoire, c’est parce que la gouvernance mise en place leur permet d’y être associés. Nous avons un Bureau de communauté qui réunit l’ensemble des maires, toutes les deux à trois semaines, permettant ainsi échanges et discussions. Aujourd’hui, un élu peut se dire ″la CUA, c’est moi″. Elle n’est pas un satellite déconnecté des communes qui la composent. Au moment de la mise en place de la loi portant sur la Nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe), nous n’avons pas eu à subir, comme d’autres, de mariage forcé entre les collectivités. C’est une chance. Sept communes nous ont rejoints par choix, rendant la tâche plus facile pour emmener l’ensemble des élus dans les projets déjà envisagés et à mener. Aujourd’hui, nous cherchons également à accentuer notre relation à l’habitant de manière à l’impliquer davantage dans nos politiques publiques telle que transition écologique et énergétique.