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Rester autonome en cas de dépendance

Publié le mercredi 16 août 2017 par Terriscope

Qu’elle soit liée à l’âge ou à un handicap, la perte d’autonomie coûte cher. En souscrivant une garantie spécifique auprès de sa mutuelle ou de son assurance complémentaire, il est possible de couvrir tout ou partie des frais engendrés par la dépendance.

visuel Rester autonome en cas de dépendance
Katarzyna Bialasiewicz photographee.eu - stock.adobe.com

Si l’augmentation de l’espérance de vie est une bonne nouvelle, elle soulève aussi la délicate question de la dépendance (cf. encadré bleu ci-dessous). Selon les Tableaux de l’économie française de l’Insee, édition 2014, au 1er janvier 2012, en France métropolitaine, près de 1,2 million de personnes âgées étaient "dépendantes" au sens de l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA), soit 7,8 % des 60 ans et plus. A l’horizon 2060, ce nombre pourrait atteindre 2,3 millions. Sans compter les pertes d’autonomie consécutives à une maladie ou un accident qui peuvent, elles, survenir à tout âge.

Or, la dépendance coûte cher. Outre les frais médicaux, elle peut nécessiter une adaptation du logement, l’intervention d’auxiliaires de vie, le placement dans un établissement d’hébergement spécialisé… Au vu du montant moyen des pensions de retraite (1 376 euros bruts par mois en moyenne en 2015, selon le ministère des Affaires sociales), le risque est élevé de ne pouvoir faire face aux dépenses.

Rente et assistance

En souscrivant une garantie dépendance, moyennant quelques dizaines d’euros de cotisation par mois, il est possible de percevoir une rente mensuelle, voire un capital, exonérés d’impôts et de prélèvements sociaux, en cas de perte d’autonomie totale ou partielle. (cf. encadré bleu ci-dessous) La personne devenue dépendante peut ainsi plus facilement continuer à vivre chez elle grâce à l’aménagement du domicile ou financer une place dans une institution spécialisée.

Ce type de garantie peut inclure des services et prestations complémentaires telles que le conseil pour aménager son logement, la prise en charge de déplacements, de l’aide aux démarches administratives, des services de portage à domicile… Une assistance peut aussi être apportée aux proches aidants de la personne dépendante (soutien psychologique, aide-ménagère, séjours de répit...).

Des garanties sous conditions

Plus la souscription à une garantie dépendance est tardive, plus la cotisation est élevée. Il est donc conseillé d’adhérer dès la cinquantaine à ce type de garanties. Le montant de la cotisation dépend donc de l’âge au moment de la signature du contrat et du montant de la rente choisie. Généralement compris entre 300 et 3 000 euros par mois, le niveau de la rente est modifiable en cours du contrat. Moyennant un surcoût de cotisation, un capital (généralement entre 1 000 et 10 000 euros) est versé en supplément.

Les conjoints, concubins, ascendants, descendants à charge ont la possibilité de bénéficier de ce type de couverture. En cas d’adhésion multiple, une réduction est alors appliquée sur la prime la plus élevée.

    Qu’est-ce que la dépendance ?

    Une personne est dite dépendante lorsqu’elle n’est plus capable d’accomplir seule tout ou partie des gestes essentiels du quotidien (se laver, s’habiller, se déplacer, se nourrir), soit en raison de son âge, soit en raison d’un handicap consécutif à un accident ou une maladie. Dans le cadre des demandes d’allocation personnalisée d’autonomie (APA) effectuées auprès des conseils départementaux, une équipe médico-sociale, composée d’au moins un médecin et un travailleur social, évalue le degré de perte d’autonomie. La personne âgée est alors classée, en fonction de son niveau de dépendance, dans un des six groupes iso-ressources (GIR), le GIR 1 correspondant au niveau le plus dépendant. Les GIR 1 à 4 ouvrent droit à l’APA.


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