En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et offres adaptés. En savoir plus.

Hélène Guillet, nouvelle présidente du Syndicat national des DG de collectivités territoriales

Publié le lundi 19 septembre 2022 , www.lagazettedescommunes.com

C'est officiel. Hèlène Guillet, DGS du centre de gestion de la Loire-Atlantique succèdera à Stéphane Pintre à la tête du Syndicat national des directeurs généraux de collectivités territoriales (SNDGCT) en fin d'année. Elle a été élue à l'unanimité le 17 septembre. Retour sur son parcours et ses prises de position.

visuel Hélène Guillet, nouvelle présidente du Syndicat national des DG de collectivités territoriales

En juin dernier, au cours d’une table ronde organisée par « La Gazette » sur l’attractivité de la fonction publique, elle appelait à « réenchanter le secteur public ». Samedi 17 septembre 2022, les membres de la Conférence nationale du SNDGCT ont élu à l’unanimité Hélène Guillet nouvelle présidente du SNDGCT pour le mandat 2022-2025.

La directrice générale du centre de gestion de la Loire-Atlantique depuis mai 2020 succèdera à la fin de cette année à Stéphane Pintre, qui a effectué quatre mandats et poursuit la présidence de l’Udite.

Membre du SNDGCT depuis 2012, vice-présidente dès octobre 2018, puis présidente déléguée à partir de septembre 2021, Hélène Guillet a été DGS de la ville de Thouaré-sur-Loire (2001-2006), DGA (2006-2013) puis DGS (2014-2015) de la ville de Rezé et DGS de la ville de Vertou (2015-2020), trois communes de Loire-Atlantique. En 2019, elle a obtenu le Trophée de bronze du manager territorial délivré par l’Afnor.

Le projet qu’elle doit porter « renforcera l’implication autour des objectifs de développement durable, de l’égalité, des partenariats privés et publics. Il ambitionne également d’imaginer de nouvelles réflexions prospectives, autour notamment de comités de développement “incubateurs”, afin de garantir vitalité et pérennité », peut-on lire dans le communiqué de presse. Lequel livre un de ses objectifs réaffirmé le 17 septembre : « Continuer à soutenir la fonction de direction générale des collectivités territoriales et la rendre attractive. »

« Dimension pédagogique autour des métiers »

En juin dernier, Hélène Guillet rappelait la situation : « Aujourd’hui, parce que les grilles sont tassées, on a honte d’expliquer aux agents qu’il faut attendre neuf ans pour une augmentation du point d’indice. Les “B” en fin de carrières sont au-dessus des “A” en début de carrière, ce qui pose la question des concours et de l’engagement. Il y a pénurie de DG, car il n’y a plus d’intérêt d’aller sur ces postes. Les grilles sont faites de telle sorte que des agents de catégorie B gagnent davantage que des emplois fonctionnels. Cela n’a plus aucun sens. »

Selon elle, « il faut vraiment miser sur la dimension pédagogique autour des métiers. Fonctionnaire, c’est un statut, pas un métier. On ne fait pas venir les gens pour être fonctionnaires, on les fait venir parce qu’on a besoin d’un infirmier, d’un assistant social… » Et « la question consiste à dire comment on peut travailler à l’échelle d’un bassin d’emplois, avec tous les acteurs, les universités, mais aussi, plus en amont, à l’échelle des collèges pour redonner du sens et du contenu à ce que sont les missions dans la fonction publique ? »

Quand on lui demande comment parvenir à concurrencer le secteur privé sur les métiers  de la transition écologique, du changement climatique ou encore du numérique ?, elle répond : « Quitte à être dans la provocation, j’ai envie de dire qu’il n’y a pas de concurrence possible et plus on sera en compétition et en concurrence, plus on ira dans le mur. […] Il faut sortir de ces logiques de confrontation et de compétition sur des urgences de transition. »