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Des fiches réflexes pour accompagner le retour en présentiel

Publié le mardi 8 juin 2021 , www.lagazettedescommunes.com

Afin de préparer au mieux la mise en oeuvre d'une organisation qui oscillera, dès mercredi 9 juin, entre présentiel et télétravail, le ministère de la transformation et de la fonction publiques a publié un guide destiné aux managers.

visuel Des fiches réflexes pour accompagner le retour en présentiel

À la veille du 9 juin, date à laquelle les règles s’assouplissent quant au travail à distance, le ministère de la transformation et de la fonction publiques vient de faire paraitre un guide pratique à destination des encadrants afin d’organiser au mieux le retour progressif sur site des agents. En effet, à compter du mercredi 9 juin, ces derniers sont autorisés à revenir dans leur collectivité deux jours par semaine et pourront exercer leurs fonctions en télétravail trois jours par semaine. Dès le 1er juillet, seuls deux jours de télétravail seront possibles, sauf cas contraire.

Dans ce document d’une dizaine de pages à retrouver en ligne, la DITP et la DGAFP ont élaboré des « fiches réflexes » pour faciliter la mise en place de cette organisation mixte dans les collectivités et les ministères, combinant travail sur site et à distance.

Accompagner les équipes vers un fonctionnement mixte

Parce que les longs mois de télétravail forcé ont bouleversé les habitudes de travail dans les services, le document insiste sur la nécessité d’accompagner un énième changement organisationnel qui pourrait « susciter des interrogations ou des appréhensions légitimes » des agents ayant jusqu’ici principalement travaillé à distance.

  • Première consigne adressée aux managers : bien évaluer les besoins et les attentes individuelles, mais aussi collectives avant le retour sur site. Un bilan qui doit nécessairement passer par un temps d’échange individuel pour permettre d’identifier les points de blocage, mais aussi de recueillir le sentiment des collaborateurs s’agissant de leur ressenti des derniers mois ou de leur questionnement sur la période qui s’ouvre. Une discussion doit aussi permettre de rappeler les règles sanitaires à respecter en présentiel. Une fois cet échange effectué, les encadrants pourront, au besoin, orienter les collaborateurs vers les dispositifs d’accompagnement institutionnels : médecine de prévention, service RH de proximité.
  • L’organisation d’une réunion « brainstorm » où chacun sera amené à se positionner sur les évolutions de l’organisation du travail qui lui paraissent souhaitables, est également encouragée. « La conclusion de ces échanges pourrait être d’élaborer un projet de service qui souderait davantage les agents ou une charte du fonctionnement en équipe en mode mixte », conseillent ainsi les directions anticipant la mise en œuvre du télétravail durable dans les services.

Pour rappel, l’accord de méthode concernant le futur accord sur le télétravail durable dans la fonction publique a été approuvé le 11 mai 2021. Des groupes de travail sur le projet de texte débutent dans le versant territorial. Le principe d’une indemnisation des jours télétravaillés devrait notamment être discuté entre le gouvernement, les employeurs territoriaux et les organisations syndicales.

Trouver un nouvel équilibre

  • Il est recommandé de s’informer auprès de la hiérarchique des modalités du retour en présentiel. Ces derniers devront par exemple se renseigner sur les jauges autorisées et la répartition des temps de présence possibles au sein d’une même équipe.
  • Si le travail à distance a parfois permis de concilier temps de vie personnel et professionnel, le document invite les agents de retour sur site à se poser plusieurs questions pour trouver un nouvel équilibre d’organisation : « Qu’ai-je retiré de cette expérience, positivement ou négativement ? »  » Y a-t-il des éléments que je souhaite partager avec mes collègues ou mon supérieur hiérarchique ? »
    Bien plus qu’un bilan, cette autoévaluation doit permettre « à toute personne qui rencontre des difficultés sur le plan de sa santé de demander un rendez-vous avec le médecin du travail »

Associer la médecine de prévention

  • Enfin, ces fiches pratiques insistent sur les problématiques de santé au travail liées à la période. Le document rappelle que le service de médecine de prévention peut être sollicité pour réfléchir aux actions de prévention spécifiques à mettre en place dans les différents services afin de protéger les agents, d’examiner l’organisation et le fonctionnement du service, ou encore de participer au dialogue social en apportant une expertise sur la santé au travail.
  • S’agissant des agents vulnérables, il est rappelé que la médecine de prévention peut accompagner ces derniers et formuler des propositions d’aménagement de poste en fonction de l’état de santé de l’agent. Ce service est également habilité à vacciner les agents qui le souhaitent.