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Aidants : se faire aider

Publié le jeudi 20 décembre 2018 par Terriscope

Si, dans le cadre de la prise en charge d’une personne en perte d’autonomie, le rôle d’aidant familial est primordial, il est parfois lourd et difficile à concilier avec une activité professionnelle et sa vie personnelle. Heureusement, des dispositifs de soutien existent aujourd’hui. Certains sont proposés par les mutuelles et assurances complémentaire santé.

visuel Aidants : se faire aider
©auremar - stock.adobe.com

Préparation des repas, toilette, démarches administratives… : les aidants familiaux accomplissent les actes de la vie quotidienne à la place ou en soutien d’un proche. En France, ils seraient près de 11 millions* à accompagner bénévolement, de manière plus ou moins régulière, un conjoint, un parent ou un enfant en situation de dépendance du fait de l’âge, de la maladie ou d’un handicap. Un rôle parfois très lourd à assumer, encore plus lorsqu’on travaille, comme près de la moitié des aidants aujourd’hui.

Les conseils départementaux, les centres locaux d'information et de coordination (CLIC) et les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) sont des interlocuteurs de choix pour se renseigner sur les aides humaines et techniques, financières ou logistiques à mobiliser pour soulager son quotidien d’aidant familial. Les mutuelles et complémentaires santé peuvent également développer des services pour vous apporter des conseils et des aides concernant ces questions.

Formations, accueil de jour, hébergement temporaire...

Des formations sont également proposées par différents organismes pour comprendre et apprendre à gérer les manifestations d’une maladie, à agir face à l’urgence, savoir prendre du recul, connaître les différents types d’aides, etc. Les mutuelles assurent dans certains cas la prise en charge de ces formations.

Les aidants familiaux ont tous besoin de souffler un moment ou un autre. Certains organismes complémentaires santé organisent et prennent en charge l’intervention d’une auxiliaire de vie ou d’une infirmière sur un temps donné, ou encore des gardes de nuit à domicile.

Un droit au répit consacré par la loi

Un accueil de jour de la personne aidée est également envisageable le temps d’une demi-journée ou d’une journée dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), des établissements de long séjour rattachés à un hôpital, ou une structure autonome. L’hébergement temporaire en maison de retraite, offre, quant à lui, du répit sur une période plus longue, de quelques semaines à 3 mois.

Un véritable droit au répit a été instauré par la loi du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement pour les proches aidants de personnes âgées en perte d’autonomie ou atteintes de handicap, bénéficiant de l’allocation personnalisée d’autonomie. Ce droit prend la forme d’une aide de 500 euros par an (maximum) à demander auprès des départements pour financer l’accueil de la personne aidée dans un accueil de jour ou de nuit, un hébergement temporaire en établissement ou en accueil familial, ou encore un relais à domicile.

* Source : baromètre des aidants de la Fondation APRIL / BVA 2017

    Des congés pour les aidants en activité


    Le congé pour le proche aidant, remplaçant le congé de soutien familial, permet à un salarié de suspendre son activité pour accompagner un proche en situation de handicap ou en perte d’autonomie. L’existence d’un lien familial entre aidant et aidé n’est pas nécessaire. Ce congé peut être obtenu même si le proche est accueilli en établissement. Le congé de solidarité familiale sert, quant à lui, à accompagner un proche en fin de vie. Non rémunérés mais pouvant donner lieu à un versement d’allocation, ces deux types de congé peuvent être fractionnés ou transformés en activité à temps partiel.


  • Les services d'assistance à la suite d'une hospitalisation et en cas d'immobilisation