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Médecine douce : comment se faire rembourser ?

Publié le mercredi 6 septembre 2017 par Terriscope

Ostéopathie, acupuncture, homéopathie, naturopathie, chiropractie, luminothérapie, sophrologie… Si les médecines douces ont le vent en poupe, elles sont encore peu ou pas remboursées par l’Assurance maladie. Les consultations et traitements peuvent néanmoins être pris en charge par les mutuelles et autres organismes complémentaires santé.

visuel Médecine douce : comment se faire rembourser ?
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Les médecines non conventionnelles, plus communément appelées « médecines douces », forment un ensemble pléthorique de pratiques qui ont comme particularité d’appréhender le corps comme un tout, au-delà des seuls symptômes. Elles restent pas ou peu remboursées. Seules quatre d’entre elles - ostéopathie, acupuncture, homéopathie et mésothérapie - sont reconnues et partiellement couvertes par la Sécurité sociale, à condition toutefois d’être pratiquées par un médecin conventionné. Vérifiez, lors de la prise de rendez-vous, que le praticien est conventionné. Attention : si le thérapeute n'est pas médecin, ni la consultation ni les traitements prescrits ne sont pris en charge.

Choisir un médecin conventionné

La consultation chez un homéopathe est remboursée sur la base d’une visite chez un généraliste (soit 16,50 euros pour une consultation de 25 euros). Certains médicaments et préparations magistrales homéopathiques sont, eux, pris en charge à 30 % par l’Assurance maladie, mais là encore uniquement s’ils sont prescrits par un homéopathe médecin.

Suivant les mêmes principes, la Sécurité sociale paie une partie de la consultation chez un ostéopathe ou un acupuncteur à condition qu’il soit médecin. Concernant la mésothérapie, seule la consultation chez le médecin est prise en charge par l’Assurance maladie à condition que le médecin soit conventionné. Certaines séances de mésothérapie ne sont pas prises en charge par la Sécurité sociale même à visée antalgique (nomenclaturées en CCAM, ANLB003). Dans le cadre de la médecine esthétique, c’est l’ensemble des pratiques qui ne sont pas remboursables par l’Assurance maladie aussi bien la consultation que les actes techniques.

Niveaux de remboursement

En pratique, beaucoup des thérapeutes de médecine douce pratiquent des honoraires libres dépassant le tarif conventionnel (secteur 1) qui fixe le tarif de la consultation à 25 euros. C’est pourquoi de plus en plus de mutuelles et assurances complémentaires santé proposent des solutions de remboursement, la plupart du temps sous forme de forfaits, variant de 50 euros à 300 euros par an.

Attention cependant. Les adhérents doivent veiller à vérifier la pertinence de la liste des médecines douces couvertes par leur complémentaire par rapport à leurs pratiques habituelles de soin.  Il serait dommage de souscrire un contrat dans lequel ne figurent pas la ou les pratiques les plus couramment utilisées.